- EAN13
- 9782081506992
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/11/2019
- Collection
- Philosophie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 12,00
Livre de la maturité, Humain, trop humain ouvre la deuxième période de la
pensée nietzschéenne. Le philosophe a trouvé le style d’écriture qu’il
n’abandonnera plus – la forme aphoristique – et l’objet qui l’occupera
toujours – l’analyse des mœurs et de la culture. Dans ce second volume,
composé d’Opinions et sentences mêlées et du Voyageur et son ombre, Nietzsche
aborde des sujets de tous ordres : l’enseignement, la mode, le christianisme,
le châtiment, les Grecs… Au lieu de proposer un exposé dogmatique, il procède,
tel le voyageur sans attaches, par essais et expérimentations. Mais derrière
le caractère apparemment hétéroclite de l’œuvre, c’est bien à une étude des
mœurs et, à travers elle, à une critique de la morale que Nietzsche s’emploie.
Pour lui, en effet, la morale telle qu’elle s’est développée dans la tradition
philosophique a masqué derrière les lumières de la raison ce qui est perçu
comme une faiblesse : les pulsions, l’irrationnel, l’« ombre » en chacun de
nous – ces choses injustement mises au rebut alors qu’elles constituent la
réalité profonde de la vie et que Nietzsche appelle le « trop humain » de
l’humain.
pensée nietzschéenne. Le philosophe a trouvé le style d’écriture qu’il
n’abandonnera plus – la forme aphoristique – et l’objet qui l’occupera
toujours – l’analyse des mœurs et de la culture. Dans ce second volume,
composé d’Opinions et sentences mêlées et du Voyageur et son ombre, Nietzsche
aborde des sujets de tous ordres : l’enseignement, la mode, le christianisme,
le châtiment, les Grecs… Au lieu de proposer un exposé dogmatique, il procède,
tel le voyageur sans attaches, par essais et expérimentations. Mais derrière
le caractère apparemment hétéroclite de l’œuvre, c’est bien à une étude des
mœurs et, à travers elle, à une critique de la morale que Nietzsche s’emploie.
Pour lui, en effet, la morale telle qu’elle s’est développée dans la tradition
philosophique a masqué derrière les lumières de la raison ce qui est perçu
comme une faiblesse : les pulsions, l’irrationnel, l’« ombre » en chacun de
nous – ces choses injustement mises au rebut alors qu’elles constituent la
réalité profonde de la vie et que Nietzsche appelle le « trop humain » de
l’humain.
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