- EAN13
- 9782364684102
- Éditeur
- Editions du Sous-Sol
- Date de publication
- 04/02/2021
- Collection
- Feuilleton non fiction
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son
idéal. Ce personnage d’un autre temps sorti tout droit d’un film de Werner
Herzog, se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire
histoire. Celle d’un militaire britannique fasciné par l’exemple d’Ernest
Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique,
généreux, d’une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait
raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l’autre.
Une fois à la retraite, il tentera d’aller encore plus loin en traversant
l’Antarctique seul, sans assistance. Il abandonne tout près du but, dans un
état de santé tel qu’il meurt quelques heures après son sauvetage. Édifiant
destin d’un homme perdu par une quête d’impossible, qui n’est pas sans
rappeler Percy Fawcett, autre explorateur guidé par une obsession, dont David
Grann avait conté l’histoire dans La Cité perdue de Z. “Tout le monde a son
Antarctique”, a écrit Thomas Pynchon, rien n’est moins vrai dans ce récit
magnifique qu’on ne peut lâcher avant de l’avoir accompagné à son terme.
*[5e]: Cinquième
idéal. Ce personnage d’un autre temps sorti tout droit d’un film de Werner
Herzog, se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire
histoire. Celle d’un militaire britannique fasciné par l’exemple d’Ernest
Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique,
généreux, d’une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait
raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l’autre.
Une fois à la retraite, il tentera d’aller encore plus loin en traversant
l’Antarctique seul, sans assistance. Il abandonne tout près du but, dans un
état de santé tel qu’il meurt quelques heures après son sauvetage. Édifiant
destin d’un homme perdu par une quête d’impossible, qui n’est pas sans
rappeler Percy Fawcett, autre explorateur guidé par une obsession, dont David
Grann avait conté l’histoire dans La Cité perdue de Z. “Tout le monde a son
Antarctique”, a écrit Thomas Pynchon, rien n’est moins vrai dans ce récit
magnifique qu’on ne peut lâcher avant de l’avoir accompagné à son terme.
*[5e]: Cinquième
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