Quand nous étions révolutionnaires
EAN13
9782709638890
Éditeur
Jean-Claude Lattès
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quand nous étions révolutionnaires

Jean-Claude Lattès

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Le récit s’ouvre sur le coup d’État d’Augusto Pinochet au Chili. Opposant à la
dictature, le narrateur assiste à l’arrestation, la torture, et la mort de ses
compagnons de lutte. En 1974, il s’exile en Allemagne de l’Est et rejoint
rapidement un réseau de jeunes communistes. C’est là qu’il rencontre la fille
du fameux révolutionnaire cubain Ulysse Cienfuegos (directement inspiré de
Fernando Flores Ibarra, cacique de la révolution castriste, responsable de la
mort de centaines de Cubains « contre-révolutionnaires »).
 Éperdument amoureux d’elle, il accepte de la suivre à Cuba pour y fonder une
famille et enfin vivre l’idéal communiste. Exalté par l’idée de la révolution,
dirigé d’une main de maître par son terrible beau-père, le jeune homme
embrasse immédiatement la devise de Castro : la patrie ou la mort. Alors que
son mariage bat de l’aile, il découvre petit à petit la face cachée du régime.
Les membres de la famille Cienfuegos vivent dans l’opulence, le reste de la
population est soumise au rationnement. Chaque frein administratif ou
bureaucratique est réglé en un clin d’œil à la seule mention du nom de son
beau-père. Son amitié pour Herberto Padilla l’éclaire sur les persécutions
dont les intellectuels font l’objet. Mis au ban de la société castriste par
son divorce, il découvre le quotidien des habitants de La Havane, les
privations, le secret, le néant des jours. Se méfier de tous, lutter pour
trouver un toit, un morceau de pain, surveiller ses actes, ses paroles,
jusqu’à ses pensées, à chaque instant. Une seule obsession le guide, comme
Reinaldo Arenas ou Zoé Valdès avant lui, quitter l’île, chercher la liberté,
encore. Avec esprit, entre mélancolie et humour, Roberto Ampuero raconte la
quête d’un idéal. Très chaleureusement salué par la critique hispanophone,
Nuestros años verde olivo est resté 24 mois sur la liste des best-sellers et a
été salué par Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature.

Traduit de l’espagnol (Chili) par Anne Plantagenet
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