- EAN13
- 9782867468070
- Éditeur
- Liana Levi
- Date de publication
- 11/02/2016
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Liana Levi 20,00
29 mars 1516. La Sérénissime impose aux Juifs de Venise de se regrouper dans
le lieu-dit «Geto», à l’extrémité nord de la ville, sur une île encerclée par
des canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit,
donneront désormais accès à ce lieu. Les habitants pourront le quitter dans la
journée pour exercer leur profession, mais la nuit seuls les médecins seront
autorisés à sortir pour soigner les Chrétiens hors les murs. Le premier ghetto
est né. Son appellation sera désormais associée à tous les lieux de
ségrégation dans le monde. Aujourd’hui, 500 ans après, nous nous posons
d’innombrables questions concernant cette mesure. Qu’est-ce qui l’a motivée?
Comment la communauté juive l’a-t-elle acceptée? Était-elle d’ailleurs
ressentie comme une contrainte ou comme s’inscrivant dans une politique
générale de la République vénitienne vis-à-vis des communautés étrangères?
Quelle a été la vie dans ce lieu de confinement durant les 300 ans qui ont
précédé la suppression des portes par Napoléon? Depuis l’institution du «lieu
clos» jusqu’au processus d’assimilation, dans une approche qui englobe Venise
dans son ensemble, ce livre met en lumière les relations qui, malgré la
réglementation, existaient entre la Communauté et le reste de la société
civile, et aussi la vie de la plus importante ville cosmopolite du bassin
méditerranéen.
le lieu-dit «Geto», à l’extrémité nord de la ville, sur une île encerclée par
des canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit,
donneront désormais accès à ce lieu. Les habitants pourront le quitter dans la
journée pour exercer leur profession, mais la nuit seuls les médecins seront
autorisés à sortir pour soigner les Chrétiens hors les murs. Le premier ghetto
est né. Son appellation sera désormais associée à tous les lieux de
ségrégation dans le monde. Aujourd’hui, 500 ans après, nous nous posons
d’innombrables questions concernant cette mesure. Qu’est-ce qui l’a motivée?
Comment la communauté juive l’a-t-elle acceptée? Était-elle d’ailleurs
ressentie comme une contrainte ou comme s’inscrivant dans une politique
générale de la République vénitienne vis-à-vis des communautés étrangères?
Quelle a été la vie dans ce lieu de confinement durant les 300 ans qui ont
précédé la suppression des portes par Napoléon? Depuis l’institution du «lieu
clos» jusqu’au processus d’assimilation, dans une approche qui englobe Venise
dans son ensemble, ce livre met en lumière les relations qui, malgré la
réglementation, existaient entre la Communauté et le reste de la société
civile, et aussi la vie de la plus importante ville cosmopolite du bassin
méditerranéen.
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