Peut-on adhérer à l'Otan contre la souveraineté nationale ?

Tout le discours politique sur l’Occidental situe les difficultés de l’Otan dans un monde de plus en plus mondialisé. L’Otan n’est plus au cœur de l’« exportation de la démocratie ». Elle doit se frayer une place dans une constellation de systèmes démocratiques qui sont parfois mis en concurrence les uns avec les autres. Il se pose forcément la question de la doctrine Truman selon laquelle les démocraties seraient rassemblées dans l’Otan. Peut-on adhérer à l’Otan contre la souveraineté nationale ? La philosophie occidentale ne répond pas directement à la question, sauf qu’elle propose une multitude de pensées qui ont été observées avec moins de sucés par des Etats. Elles constituent autant de modèles de démocratie pour l’Otan. Ces différentes conceptions donnent une certaine image de ce qu'est l’Otan. Aucun paradigme ne semble faire l’unanimité. Toutefois l’adhésion à l’Otan apporte plus les inconvénients que les avantages. Aussi la considérons-nous comme la raison d’être de l’Otan. C’est dans cette perspective que ce livre aborde les questions entourant la démocratie : l’impérialisme occidental, les guerres illégitimes et illégales de l’Otan, ainsi que l’adhésion à deux visions du monde et l’action des Etat vers l'acceptation de la souveraineté nationale. En conjuguant aussi bien la dimension structurelle, la philosophie démocratique dépasse les impasses liées à l’Otan d’une part et aux valeurs de l’autre. Elle transcende les limites imposées par les tendances politiques. En effet l’Otan-expansionniste est facteur de rapport de force. Elle oppose l’Union européenne et éloigne les Etats les uns des autres. Aucun de ces principes, cependant, n’est compatible avec ses engagements internationaux, et il ne saurait en conséquence, être considéré par quiconque comme étant en contradiction avec l’Acte fondateur Otan-Russie. Ceci n’aura pour principe de ses choix que l’arrogance dans le libre exercice de l’adhésion.