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    3 juin 2018

    Revivre Mai 68

    Nous sommes en 1967 et Madeleine a dix-huit ans. Le bac en poche, elle est venue s’installer dans une chambre de bonne, sous les toits, avec vue sur Montmartre et les toits du Sacré-Cœur. Elle s’émancipe : de ses parents, de Courbevoie, la banlieue où elle habite depuis l’enfance, de ses habitudes d’adolescente, aussi. Elle écrit, surtout : un journal intime dans lequel elle partage ses réflexions, ses émotions, n’ayant pas peur de veiller tard le soir, signant, après chaque journée relatée, « MM », les « initiales du bonheur ». Au départ, elle voit sa vie en rose, doit gérer sa nouvelle liberté, puisqu’à la faculté, les professeurs ne vérifient même plus les devoirs dans les amphithéâtres bondés. La licence de lettres lui permet d’affirmer son goût pour les poèmes, retranscrivant dans son carnet ceux qui la font particulièrement vibrer.

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