- EAN13
- 9782200631611
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 03/03/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Armand Colin 21,90
La subjectivité moderne commence avec Descartes. La modernité n’est pourtant
pas restée fidèle à la lettre de l’idéalisme cartésien. Chacun en hérite pour
le modifier (Malebranche, Spinoza, etc.) ou le critiquer (Locke, Kant, etc.).
C’est qu’en effet quelque chose ne fonctionne pas dans les Méditations de
Descartes. Ce n’est pas le cogito. Le cogito est vrai, on n’avait d’ailleurs
pas attendu Descartes pour s’en rendre compte : saint Augustin et Avicenne
l’avaient vu avant lui. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le doute hyperbolique.
Cet essai montre que tous les lecteurs attentifs de Descartes, depuis le XVIIe
siècle jusqu’à nos jours, ont vu le défaut du doute. Le problème, c’est qu’ils
ont, à peu près tous, fait comme si cela n’avait pas d’importance. Compte tenu
des conséquences du doute pour la constitution de l’idéalisme subjectif
moderne, ce défaut de la méthode devait être mis en évidence.
pas restée fidèle à la lettre de l’idéalisme cartésien. Chacun en hérite pour
le modifier (Malebranche, Spinoza, etc.) ou le critiquer (Locke, Kant, etc.).
C’est qu’en effet quelque chose ne fonctionne pas dans les Méditations de
Descartes. Ce n’est pas le cogito. Le cogito est vrai, on n’avait d’ailleurs
pas attendu Descartes pour s’en rendre compte : saint Augustin et Avicenne
l’avaient vu avant lui. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le doute hyperbolique.
Cet essai montre que tous les lecteurs attentifs de Descartes, depuis le XVIIe
siècle jusqu’à nos jours, ont vu le défaut du doute. Le problème, c’est qu’ils
ont, à peu près tous, fait comme si cela n’avait pas d’importance. Compte tenu
des conséquences du doute pour la constitution de l’idéalisme subjectif
moderne, ce défaut de la méthode devait être mis en évidence.
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