- EAN13
- 9782246811787
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 05/11/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
Le Genre se veut notre nouvel Evangile, porteur de la « bonne nouvelle » que
le masculin et le féminin ne sont que constructions et peuvent par conséquent
être déconstruits. A cet historicisme intégral qu’elle récuse, Bérénice Levet
n’oppose pas Dieu, la nature ou la tradition mais la partition que l’Europe et
spécialement la France ont composée sur cette donnée universelle de la dualité
des sexes : la galanterie, l’érotisme et la conversation. Non parce qu’ils
sont des legs du passé mais parce qu’ils exhalent une saveur incomparable.
Forte d’une position critique, Bérénice Levet se situe à égale distance des
partisans du Genre et de ses opposants : au cœur du Genre, dans cette promesse
d’un monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à
une prétendue neutralité originelle, n’y a t-il pas une volonté de couper les
ailes du désir hétérosexuel, d’exorciser la hantise de l’attirance que les
deux sexes s’inspirent ?
En d’autres termes le Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Eros,
l’ultime mouture d’un puritanisme qui n’ose pas dire son nom et se pare d’un
alibi progressiste ?
le masculin et le féminin ne sont que constructions et peuvent par conséquent
être déconstruits. A cet historicisme intégral qu’elle récuse, Bérénice Levet
n’oppose pas Dieu, la nature ou la tradition mais la partition que l’Europe et
spécialement la France ont composée sur cette donnée universelle de la dualité
des sexes : la galanterie, l’érotisme et la conversation. Non parce qu’ils
sont des legs du passé mais parce qu’ils exhalent une saveur incomparable.
Forte d’une position critique, Bérénice Levet se situe à égale distance des
partisans du Genre et de ses opposants : au cœur du Genre, dans cette promesse
d’un monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à
une prétendue neutralité originelle, n’y a t-il pas une volonté de couper les
ailes du désir hétérosexuel, d’exorciser la hantise de l’attirance que les
deux sexes s’inspirent ?
En d’autres termes le Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Eros,
l’ultime mouture d’un puritanisme qui n’ose pas dire son nom et se pare d’un
alibi progressiste ?
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