- EAN13
- 9782708709676
- Éditeur
- Présence Africaine
- Date de publication
- 22/02/2021
- Collection
- La philosophie en toutes lettres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Anton Wilhem AMO
Une philosophie de l'implicite
Daniel Dauvois
Présence Africaine
La philosophie en toutes lettres
Autre version disponible
Le philosophe Anton Wilhelm Amo (c.1703-c.1759), qui a grandi en Allemagne où
il a enseigné sa discipline dans les universités de Halle et d’Iena avant de
retourner en Afrique et de mourir en sa terre natale du Ghana, a très tôt été
célébré comme un exemple. Ou plutôt un contre-exemple portant un démenti au
préjugé que la philosophie, cette manifestation par excellence d’une humanité
accomplie, ne pouvait concerner les Africains. C’est ainsi que l’Abbé Grégoire
parle de lui au début du XIXe siècle tandis qu’aujourd’hui le philosophe
ghanéen Kwasi Wiredu invite à voir en lui un auteur qui a apporté une
perspective africaine au problème philosophique de la relation du corps à
l’esprit. Il s’imposait, pour celui qui est devenu une figure majeure de la
philosophie africaine, de revenir à son principal ouvrage pour étudier avec
soin la relation que sa réflexion entretient avec les philosophes mais aussi
et surtout les médecins de son temps. Car montrer que sa pensée s’inscrit dans
le climat intellectuel allemand de son époque et l’éclaire est un préalable
nécessaire à l’étude du sens qu’elle donne à l’expression « philosophie
africaine ». C’est ce que réalise ici Daniel Dauvois, un historien de la
philosophie en France et en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec la
précision et la minutie requises.
il a enseigné sa discipline dans les universités de Halle et d’Iena avant de
retourner en Afrique et de mourir en sa terre natale du Ghana, a très tôt été
célébré comme un exemple. Ou plutôt un contre-exemple portant un démenti au
préjugé que la philosophie, cette manifestation par excellence d’une humanité
accomplie, ne pouvait concerner les Africains. C’est ainsi que l’Abbé Grégoire
parle de lui au début du XIXe siècle tandis qu’aujourd’hui le philosophe
ghanéen Kwasi Wiredu invite à voir en lui un auteur qui a apporté une
perspective africaine au problème philosophique de la relation du corps à
l’esprit. Il s’imposait, pour celui qui est devenu une figure majeure de la
philosophie africaine, de revenir à son principal ouvrage pour étudier avec
soin la relation que sa réflexion entretient avec les philosophes mais aussi
et surtout les médecins de son temps. Car montrer que sa pensée s’inscrit dans
le climat intellectuel allemand de son époque et l’éclaire est un préalable
nécessaire à l’étude du sens qu’elle donne à l’expression « philosophie
africaine ». C’est ce que réalise ici Daniel Dauvois, un historien de la
philosophie en France et en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec la
précision et la minutie requises.
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