- EAN13
- 9782724686630
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 15/06/2006
- Collection
- Académique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Du papier à la biométrie
Identifier les individus
Xavier Crettiez, Pierre Piazza
Presses de Sciences Po
Académique
Autre version disponible
La biométrie est présentée aujourd'hui comme la solution technologique la plus
appropriée pour faire face aux menaces inédites auxquelles l'Occident est (ou
serait) confronté. Dans ce contexte, ce livre vient rappeler l'effort constant
de l'État pour mieux identifier les personnes à des fins policières,
administratives et politiques.De l'Ancien Régime à la France contemporaine, en
passant par la Troisième République et Vichy, l'ouvrage retrace le cheminement
mouvementé et les enjeux des processus d'identification. Il montre gue depuis
la période absolutiste, l'État s'est efforcé de fixer sur papier sa propre
population, des marginaux jusqu'aux citoyens les mieux intégrés.Les auteurs
font également la lumière sur les pratiques d'encartement de certaines
catégories d'individus, dans l'URSS stalinienne ou la France des Trente
Glorieuses. On retiendra le cas des étrangers, dont la mise à l'écart
administrative contribue à délimiter l'espace national tout autant qu'à
prévenir de supposés périls.Des initiatives régionalistes au refus britannique
d'une mise en carte des citoyens, les résistances ont été constantes. Ainsi,
la défiance envers l'encarte-ment paraît-elle plus gue jamais d'actualité, à
l'heure où la traçabilité des personnes sur internet et la biométrie
s'imposent comme des exigences sécuritaires.
appropriée pour faire face aux menaces inédites auxquelles l'Occident est (ou
serait) confronté. Dans ce contexte, ce livre vient rappeler l'effort constant
de l'État pour mieux identifier les personnes à des fins policières,
administratives et politiques.De l'Ancien Régime à la France contemporaine, en
passant par la Troisième République et Vichy, l'ouvrage retrace le cheminement
mouvementé et les enjeux des processus d'identification. Il montre gue depuis
la période absolutiste, l'État s'est efforcé de fixer sur papier sa propre
population, des marginaux jusqu'aux citoyens les mieux intégrés.Les auteurs
font également la lumière sur les pratiques d'encartement de certaines
catégories d'individus, dans l'URSS stalinienne ou la France des Trente
Glorieuses. On retiendra le cas des étrangers, dont la mise à l'écart
administrative contribue à délimiter l'espace national tout autant qu'à
prévenir de supposés périls.Des initiatives régionalistes au refus britannique
d'une mise en carte des citoyens, les résistances ont été constantes. Ainsi,
la défiance envers l'encarte-ment paraît-elle plus gue jamais d'actualité, à
l'heure où la traçabilité des personnes sur internet et la biométrie
s'imposent comme des exigences sécuritaires.
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