- EAN13
- 9782729714390
- ISBN
- 978-2-7297-1439-0
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 28/03/2024
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 1,8 cm
- Poids
- 552 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ces femmes qui comptent
Le genre de l'enseignement commercial en France au XIXe siècle
De Marianne Thivend
Presses Universitaires de Lyon
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Alors que les femmes ont toujours travaillé, la question de la reconnaissance de leur activité professionnelle se pose au XIXe siècle, et avec elle celle de leur formation. Marianne Thivend nous raconte ici quand, où et par qui ont été mises en place les premières formations professionnelles pour femmes en France.
En suivant les pionnières de l'enseignement comptable et commercial, elle propose d'entrer dans la fabrique scolaire, genrée, des métiers.
On trouve les pionnières de l'enseignement comptable et commercial pour femmes à Lyon d'abord, avec le cours public mis en place par Élise Luquin dès la fin du Second Empire, et à Paris, avec les cours créés par Marguerite Malmanche sous la Troisième République. Ces formations sont destinées aux filles des classes moyennes commerçantes qui se
préparent à travailler dans l'entreprise familiale, mais également aux femmes adultes indépendantes qui travaillent, commerçantes, tisseuses ou couturières.
Pour les deux fondatrices, l'objectif est d'arrimer l'enseignement commercial pour femmes à l'enseignement technique que la République est en train d'organiser, mais cela ne va pas sans provoquer l'hostilité des milieux professionnels comptables masculins. Car ce qui est en jeu ici, c'est bien l'autonomie économique et sociale des femmes.
En suivant les pionnières de l'enseignement comptable et commercial, elle propose d'entrer dans la fabrique scolaire, genrée, des métiers.
On trouve les pionnières de l'enseignement comptable et commercial pour femmes à Lyon d'abord, avec le cours public mis en place par Élise Luquin dès la fin du Second Empire, et à Paris, avec les cours créés par Marguerite Malmanche sous la Troisième République. Ces formations sont destinées aux filles des classes moyennes commerçantes qui se
préparent à travailler dans l'entreprise familiale, mais également aux femmes adultes indépendantes qui travaillent, commerçantes, tisseuses ou couturières.
Pour les deux fondatrices, l'objectif est d'arrimer l'enseignement commercial pour femmes à l'enseignement technique que la République est en train d'organiser, mais cela ne va pas sans provoquer l'hostilité des milieux professionnels comptables masculins. Car ce qui est en jeu ici, c'est bien l'autonomie économique et sociale des femmes.
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