- EAN13
- 9782226494382
- ISBN
- 978-2-226-49438-2
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 04/09/2024
- Collection
- A.M. GD FORMAT
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 22,5 x 14,5 x 1,8 cm
- Poids
- 330 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Autre version disponible
" Lumineux." Psychologies
François Cassingena-Trévedy, retiré au coeur de l'Auvergne après des décennies de vie monacale en abbayes bénédictines, nous livre ici un journal de bord singulier, rythmé autant par les « travaux et les jours » d'un peuple de hautes terres - celui du plateau du Cézallier dans le Cantal - que par la succession des fêtes de l'année liturgique.
Au fil des pages, le lecteur comprend qu'il y a ici adéquation, sinon équivalence, entre le temps ordinaire des tâches les plus humbles, soumises aux aléas des saisons et des bêtes, et le temps liturgique qui élève l'âme par ses rites et ses chants. L'étable apparait alors « aussi sacrée que l'église », la traite devient un « exercice cultuel », et la bouse « la matière d'un poème ». Aucune provocation dans ces formules surprenantes, seulement le vécu d'un moine qui a choisi de s'engager dans la condition paysanne, comme jadis la philosophe Simone Weil avait voulu embrasser la condition ouvrière. Ce faisant, il participe par son écriture poétique à la promotion d'un monde rural aujourd'hui éprouvé, et à la réhabilitation du nom de « paysan » qu'il va jusqu'à attribuer à ce « Dieu caché » auquel il destine quotidiennement ses mélodies grégoriennes.
François Cassingena-Trévedy, retiré au coeur de l'Auvergne après des décennies de vie monacale en abbayes bénédictines, nous livre ici un journal de bord singulier, rythmé autant par les « travaux et les jours » d'un peuple de hautes terres - celui du plateau du Cézallier dans le Cantal - que par la succession des fêtes de l'année liturgique.
Au fil des pages, le lecteur comprend qu'il y a ici adéquation, sinon équivalence, entre le temps ordinaire des tâches les plus humbles, soumises aux aléas des saisons et des bêtes, et le temps liturgique qui élève l'âme par ses rites et ses chants. L'étable apparait alors « aussi sacrée que l'église », la traite devient un « exercice cultuel », et la bouse « la matière d'un poème ». Aucune provocation dans ces formules surprenantes, seulement le vécu d'un moine qui a choisi de s'engager dans la condition paysanne, comme jadis la philosophe Simone Weil avait voulu embrasser la condition ouvrière. Ce faisant, il participe par son écriture poétique à la promotion d'un monde rural aujourd'hui éprouvé, et à la réhabilitation du nom de « paysan » qu'il va jusqu'à attribuer à ce « Dieu caché » auquel il destine quotidiennement ses mélodies grégoriennes.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
RENCONTRE / DEEDICACE avec Frère François CASSINGENA-TREVEDY
Pour son dernier livre "Paysan de Dieu" aux éditions Albin Michel
Le
,
Librairie Point Virgule
Jeudi 24 octobre 2024 à 17h30
Autres contributions de...
-
Chroniques du temps de peste, Donner un sens à ce que nous vivonsFrançois Cassingena-TrévedyTallandier