L'Affaire Jean Moulin : trahison ou complot ?, Trahison ou complot ?
EAN13
9782070139439
ISBN
978-2-07-013943-9
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Hors série Connaissance
Nombre de pages
608
Dimensions
24 x 15,2 x 3,8 cm
Poids
797 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
940.5336092
Fiches UNIMARC
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L'Affaire Jean Moulin : trahison ou complot ?

Trahison ou complot ?

De

Gallimard

Hors série Connaissance

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Dans la nuit du 4 au 5 février 1983, Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo de Lyon, est extradé de la Bolivie vers la France. Son arrivée réveille quelques spectres, dont l’affaire Jean Moulin. Depuis l’arrestation du résistant à Caluire, le 21 juin 1943, la plaie est restée ouverte : «l’unificateur de la Résistance» a-t-il été victime d’une trahison, d’un complot ? Deux procès impliquant René Hardy ont échoué à faire la lumière. Le résistant a été acquitté chaque fois sur le fil. Quarante ans plus tard, Mᵉ Vergès, l’avocat de Barbie, cria haut et fort que Moulin avait été livré par des membres de Combat, le mouvement d’Henri Frenay, auquel appartenait aussi Hardy et son ami Pierre de Bénouville, parce qu’ils le jugeaient trop proche des communistes. Introduit à cette affaire par une amie de Moulin, Antoinette Sachs, et guidé dans son dédale par un autre membre de Combat, Claude Bourdet, Jacques Gelin a d'abord enquêté en journaliste dans les coulisses du procès Barbie, en 1986 et 1987. Puis il a rencontré tous les acteurs, nombreux à l'époque à être encore en vie. Enfin, il a découvert de nouveaux témoins et des documents inédits. Au terme de ce travail étalé sur plus de vingt ans, il apporte des réponses concluantes sur la culpabilité de Hardy et ses mobiles possibles. Moulin était soupçonné d’être un «cryptocommuniste», voire un agent soviétique, par certains résistants, qui redoutaient une prise de pouvoir des «rouges» à l'occasion du débarquement allié, jugé imminent au printemps de 1943. Les opérations d’intoxication mises en place par les Alliés et leurs relais pour couvrir leurs opérations en Sicile et en Corse avaient convaincu ces résistants de la réalité du débarquement en métropole. Le sacrifice de Moulin a-t-il été la conséquence ultime de cette conjonction ? Telle est la grave question que pose l'ouvrage.
«L’unificateur de la Résistance» a-t-il été victime d’une trahison, d’un complot ?
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
22 juin 2013

Il y a soixante-dix ans, Jean Moulin créé le Conseil National de la Résistance, réunissant les dirigeants de tous les groupes de la résistance française. Arrêté le 21 juin 1941 à Caluire, interrogé par Klaus Barbie,il meurt lors de son ...

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