- EAN13
- 9782070111091
- ISBN
- 978-2-07-011109-1
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 12/11/1986
- Collection
- Bibliothèque de la Pléiade (333)
- Séries
- Oeuvres / Alphonse Daudet. (1)
- Nombre de pages
- 1760
- Dimensions
- 18 x 11,8 x 4,2 cm
- Poids
- 655 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843.8
- Fiches UNIMARC
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1 - Œuvres (Tome 1)
De Alphonse Daudet
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Gallimard
Bibliothèque de la Pléiade
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Roger Grenier rappelle, dans le tome III du Tableau de la littérature française, quelle fut en son enfance la fortune de cet écrivain : «Daudet était incontesté. Un classique, même, puisqu'on étudiait à l'école La Dernière Classe et La Chèvre
de M. Seguin. La grande critique [...] ne nous aurait pas démentis. Anatole France compare Tartarin à Don Quichotte.» Roger Ripoll, quant à lui, note en tête de son introduction : «Quelques-unes des créations de Daudet, échappant au cadre dans lequel elles avaient vu le jour, se sont intégrées à la culture la plus large, la plus immédiatement partagée par tous.» Tartarin est devenu un nom commun et on sait quelle valeur proverbiale a pris pour nous l'Arlésienne. C'est ce maître-conteur qu'offrira d'abord au lecteur le premier volume de la Pléiade, avec les Lettres de mon moulin, les Lettres à un absent, Tartarin de Tarascon et les Contes du lundi. On verra par l'appareil critique - nous avons pu dépouiller de nombreux manuscrits - comment Daudet parvient à cette efficacité du trait et pousse - à un point qui semble insurpassable - le genre. C'est cependant le Daudet romancier, plus méconnu, que cette édition permettra de redécouvrir. Si on peut se procurer facilement les recueils les plus célèbres - dans des éditions dont le texte est d'ailleurs souvent corrompu -, des pans entiers de l'œuvre sont aujourd'hui inaccessibles aux lecteurs. Daudet est aussi l'auteur du Petit Chose, qui ouvre ce volume et qui, à bien des égards, annonce des romans tels que Robert Helmont, Fromont jeune et Risler aîné, et d'autres - qu'on pourra lire dans les tomes suivants de la présente édition. Les notices, qui s'efforcent de retracer la genèse de chacun des recueils, le recours aux manuscrits, le dépouillement des carnets personnels de Daudet feront bien ressortir l'activité d'un écrivain dont l'invention est toujours en éveil et impérieux le besoin de se raconter. N'est-ce pas Zola qui faisait de l'expression personnelle une qualité primordiale du roman, citant en
exemple l'auteur de Numa Roumestan ? On a enfin rassemblé en appendices des textes épars, aujourd'hui introuvables, tout
particulièrement la série parue sous le titre «Histoire de mes livres», où Daudet jette parfois de curieuses lueurs sur leur genèse.
de M. Seguin. La grande critique [...] ne nous aurait pas démentis. Anatole France compare Tartarin à Don Quichotte.» Roger Ripoll, quant à lui, note en tête de son introduction : «Quelques-unes des créations de Daudet, échappant au cadre dans lequel elles avaient vu le jour, se sont intégrées à la culture la plus large, la plus immédiatement partagée par tous.» Tartarin est devenu un nom commun et on sait quelle valeur proverbiale a pris pour nous l'Arlésienne. C'est ce maître-conteur qu'offrira d'abord au lecteur le premier volume de la Pléiade, avec les Lettres de mon moulin, les Lettres à un absent, Tartarin de Tarascon et les Contes du lundi. On verra par l'appareil critique - nous avons pu dépouiller de nombreux manuscrits - comment Daudet parvient à cette efficacité du trait et pousse - à un point qui semble insurpassable - le genre. C'est cependant le Daudet romancier, plus méconnu, que cette édition permettra de redécouvrir. Si on peut se procurer facilement les recueils les plus célèbres - dans des éditions dont le texte est d'ailleurs souvent corrompu -, des pans entiers de l'œuvre sont aujourd'hui inaccessibles aux lecteurs. Daudet est aussi l'auteur du Petit Chose, qui ouvre ce volume et qui, à bien des égards, annonce des romans tels que Robert Helmont, Fromont jeune et Risler aîné, et d'autres - qu'on pourra lire dans les tomes suivants de la présente édition. Les notices, qui s'efforcent de retracer la genèse de chacun des recueils, le recours aux manuscrits, le dépouillement des carnets personnels de Daudet feront bien ressortir l'activité d'un écrivain dont l'invention est toujours en éveil et impérieux le besoin de se raconter. N'est-ce pas Zola qui faisait de l'expression personnelle une qualité primordiale du roman, citant en
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